Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


La dernière lettre de la chahida Hassiba BEN BOUALI à ses parents (sources diverses

Publié par The Algerian Speaker sur 2 Juin 2016, 14:38pm

Catégories : #DEBATS A BATONS ROMPUS(hiwar bila houdoud)

Hassiba BEN BOUALI (ALLAH YERAHMEK OUA WESSALIK ALLIK) ya hassiba noun tchoufi ma darou fel bled meskina
Hassiba BEN BOUALI (ALLAH YERAHMEK OUA WESSALIK ALLIK) ya hassiba noun tchoufi ma darou fel bled meskina

La dernière lettre écrite le 15 septembre 1957 par la chahida Hassiba Ben Bouali à ses parents, vient d'être transcrite en braille, par la maison d'édition Voir par le savoir, basée à Alger.

Cette oeuvre est exposée depuis samedi dernier par son auteur, Amalou Abderrahmane, auteur compositeur et directeur de cette maison d'édition qui se tient au Salon du livre jusqu'au 20 septembre courant à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, dans le cadre de la 5e édition du festival Lire en fête.
«Nous voulons, à travers cette modeste contribution, faire connaître aux non-voyants, très intéressés par l'histoire de leur pays, cette héroïne de la Bataille d'Alger que fût Hassiba Ben Bouali, en mettant entre leurs mains un document (lettre) émouvant, transcrit en braille», a indiqué, à l'APS, M.Amalou.
Dans cette lettre qu'elle a écrite en français il y a 57 ans, 23 jours avant sa mort en martyre (8 octobre 1957), Hassiba Ben Bouali s'adressait à ses parents dans un style simple et plein de tendresse pour les informer de sa décision de rejoindre le maquis de l'armée de Libération nationale, en leur disant: «C'est terrible comme la famille manque quand on est loin d'elle. Vous savez que je suis très recherchée ici à Alger, donc il m'est impossible de rien faire. Aussi, ai-je décidé, enfin, qu'il est de mon devoir de partir au maquis où je sais que je pourrais servir comme infirmière ou même s'il le faut, et je l'espère de tout mon coeur, combattre les armes à la main». Comme l'écriture de cette lettre coïncidait avec la rentrée scolaire de cette année 1957, Hassiba qui prenait, ainsi congé de ses parents, écrivait à l'intention de ces derniers: «(à) Ne vous en faites, surtout pas pour moi, il faut penser aux petits qui vont bientôt reprendre l'école et qui j'espère travailleront bien». «... Si je meurs, vous ne devez pas me pleurer: je serais morte heureuse, je vous le certifie», conclut l'icône de la résistance nationale dans sa missive pour consoler les siens de cette amère séparation.
Hassiba Ben Bouali, surnommée la «benjamine» des moudjahidate de la Casbah, est née le 18 janvier 1938 à Chlef.
Ses parents s'installèrent à Alger alors qu'elle avait 9 ans, où elle fit ses études secondaires.
A 16 ans, elle intègre l'Union générale des étudiants musulmans algériens. Parallèlement à ses études, elle a milité dans une association caritative «La tasse de lait» où elle prit conscience de la misère que subissaient ses compatriotes.
Elle a travaillé à l'hôpital Mustapha-Bacha où elle prit des cours de secourisme qui lui ont permis d'avoir accès à certains produits nécessaires à la confection de bombes. Elle fut enrôlée avec de jeunes étudiants, dont Abderrahmane Taleb et le docteur Daniel Timsit, dans le «réseau de bombes» de Yacef Saâdi.
Grâce à son apparence physique, elle a été chargée d'alimenter le laboratoire, de transporter et de poser des bombes.
Le réseau de poseurs de bombes découvert, Hassiba entra dans la clandestinité, avant de tomber en martyre le 8 octobre 1957, dans une maison de la Casbah d'Alger en compagnie des chahid Ali Ammar, dit Ali La Pointe, de Yacef Omar dit «Petit Omar» et Hamid Bouhamidi, que les parachutistes de l'armée coloniale ont dynamitée, en signe de représailles contre ses occupants qui ont refusé de se rendre.

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